Mais d’abord, c’est quoi la couche d’ozone ?
Il s’agit d’une barrière gazeuse protectrice située entre 20 et 50 km d’altitude, dans la stratosphère. Elle joue un rôle essentiel en filtrant une grande partie des rayons solaires ultraviolets responsables, notamment, de cancers de la peau. Plus généralement, la couche d’ozone est indispensable à la préservation de toutes les formes de vie sur Terre.
À quoi est due la dégradation de la couche d’ozone ?
Dans les années 70, un appauvrissement de la couche d’ozone est observé au-dessus de l’Antarctique. Les chlorofluorocarbones (CFC), présents dans les bombes aérosols et dans l’industrie du froid (climatiseurs, réfrigérateurs, congélateurs…), sont mis en cause. Problème, ces CFC ont la particularité de stagner très longtemps dans l’atmosphère, entre 50 et 100 ans !
Les actions mises en place pour réparer la couche d’ozone ?
En 1987, le Protocole de Montréal interdit l’utilisation des CFC. D’autres substances chimiques sont progressivement rajoutées à cette liste noire dont le bromure de méthyle, utilisé par la production fruitière, et les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) qui remplaçaient les CFC. On estime aujourd’hui que 99 % des produits chimiques dégradant la couche d’ozone ont ainsi été éliminés.
Et, ça marche !
Les experts considèrent qu’en 2030 la couche d’ozone sera entièrement rétablie au-dessus de l’hémisphère nord et des latitudes moyennes, en 2050 au-dessus de l’hémisphère sud et en 2060 au-dessus des régions polaires. Mais bien sûr, seule la poursuite des efforts permettra d’y parvenir !